Etude de cas : Mumbai, entre modernité et inégalités (Terminale)

Mis à jour le jeudi 22 octobre 2015 , par MATHIEU Corinne

Une proposition d’étude de cas en géographie en terminale ES/L relative au thème 3 : « les dynamiques des grandes aires continentales », Question 3 : « L’Asie du Sud et de l’Est : les enjeux de la croissance ». Le programme invite à aborder la question à partir d’une étude de cas « Mumbai : modernité, inégalités ».


En quoi le cas de Mumbai est-il révélateur à la fois du dynamisme économique de
l’Asie du Sud et de l’Est et des profondes inégalités qui affectent cet espace ?
Mumbai y est envisagée comme un cas emblématique du dynamisme économique de l’Asie du Sud et de l’Est et des inégalités qui persistent pourtant sur ce continent,
voire même sont amplifiées par cet essor. Dans cette optique, l’étude peut être articulée autour de trois volets principaux :

  • Mumbai est la première ville indienne et le principal point d’ancrage de l’Inde à la
    mondialisation. Agglomération de plus de 18 millions d’habitants, elle est une des
    principales mégapoles mondiales. Elle assure une part importante de la production
    nationale. La ville concentre par ailleurs de nombreuses activités tertiaires et une capacité économique décisionnelle unique en Inde grâce à la présence des sièges sociaux des plus grandes entreprises indiennes. Enfin, elle dispose d’importants équipements portuaires et aéroportuaires et accueille de nombreuses firmes étrangères. Mumbai est ainsi devenue la « vitrine » de la modernité de l’Inde par laquelle le pays affirme son statut de puissance émergente
  • du fait de ses fonctions métropolitaines et de ses nombreux échanges avec l’extérieur, Mumbai connaît actuellement une croissance économique forte, qui se traduit dans l’organisation de l’espace urbain (création d’un nouveau quartier d’affaires, apparition de nouvelles zones industrielles dans les périphéries nord de la ville…)
  • Mumbai est également une ville marquée par d’extrêmes inégalités en termes de conditions de vie. La ville a grandi anarchiquement depuis plusieurs décennies en raison d’une très vive croissance urbaine. Celle-ci s’est souvent faite sous la forme de quartiers informels ou d’habitats précaires. Dans ces quartiers (slums) qui regrouperaient aujourd’hui plus de 6 millions d’habitants, la population n’a pas accès aux services de base (eau, transports…). Mais Mumbai compte aussi une classe moyenne en plein développement et des populations très aisées en raison de la croissance économique importante que connaît la ville et de sa bonne intégration à la mondialisation. Des populations au sort très différent cohabitent ainsi dans la ville.

Les acquis de cette étude seront synthétisés sous la forme d’un croquis. Le cas de Mumbai peut aussi donner lieu à un sujet de composition au baccalauréat.


Séquence : Mumbai, entre modernité et inégalités.

  • Le power point d’accompagnement (dans le diaporama de la séquence est inclus un travail de groupe devant conduire à l’élaboration du croquis sur Mumbai, production exigible au bac)


Séquence réalisée par Corinne Mathieu du lycée Lumina Sophie de Saint Laurent

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