Site Histoire-Géographie Académie de la Guyane

Dans le cadre des journées de formation disciplinaire consacrées à la réforme du collège, l’IA-IPR d’histoire géographie, Corinne Deniaud et l’équipe des formateurs proposent un ensemble de mises au point scientifiques et de ressources, à disposition des enseignants pour débuter l’année.

Extrait du programme : Thème 1 : La longue histoire de l’humanité
et des migrations

Trois grandes questions :

Les débuts de l’humanité
La « révolution » néolithique
Premiers États, premières écritures

Extraits : l’étude de la préhistoire permet d’établir, en dialogue avec d’autres champs disciplinaires, des faits scientifiques, avant la découverte des mythes polythéistes et des récits sur les origines du monde et de l’humanité proposés par les religions monothéistes. L’histoire des premières grandes migrations de l’humanité peut être conduite rapidement à partir de l’observation de cartes et de la mention de quelques sites de fouilles et amène une première réflexion sur l’histoire du peuplement à l’échelle mondiale.
L’étude du néolithique interroge l’intervention des femmes et des hommes sur leur environnement. La sédentarisation des communautés humaines comme l’entrée des activités humaines dans l’agriculture et l’élevage se produisent à des moments différents selon les espaces géographiques observés.
L’étude des premiers États et des premières écritures se place dans le cadre de l’Orient ancien et peut concerner l’Égypte ou la Mésopotamie.

Problématique : Comment les premiers humains ont développé des cultures et des sociétés de plus en plus complexes dans ce premier âge sans écrit de l’Humanité ?

On cherchera de manière prioritaire à faire comprendre aux élèves :

Que l’histoire biologique de l’homme se compte en millions d’années,
Que la dissémination des premiers hommes sur la terre s’est faite au cours des deux derniers millions d’années.
Qu’entre 200 000 BP et 40 000 BP, l’homme moderne, homo sapiens, a remplacé toutes les autres variétés d’hominidés.
Que l’art se développe dès le Paléolithique, introduisant par là même la notion de culture et de civilisation.
Que la période Néolithique est un seuil sans rupture au cours duquel l’homme développe une maîtrise de plus en plus élaborée de son environnement (habitat sédentaire, production céramique, pierre polie, et surtout agriculture-élevage) sur une longue durée.
Que ces étapes culturelles ne sont pas une évolution mais le fruit de la capacité de l’homme a produire une pensée symbolique qui lui permet d’interagir avec son milieu, sa communauté et ses objectifs.
Que cette pensée symbolique produit des outils cognitifs, notamment des symboles qui pour certains sont éprouvés sur la longue durée comme les corps sans tête et les vautours au Proche Orient entre le pré-néolithique et les premières civilisations.
Que les premières civilisations du Proche-Orient ont développé des sociétés urbaines complexes dès les VII°-VI° millénaires av. J.-C. dotées d’une administration, d’une réglementation et d’une hiérarchie sociale élaborée et que l’écriture est un produit de ces civilisations et non pas l’inverse.

Fiche Eduscol : non parue à l’heure de la mise en ligne

Ressources INRAP (Institut national de Recherche Archéologique Préventive) :

Mise au point scientifique (Géraud Pujol)

MALLETTE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNANT
Thème 1 : La longue histoire de l’Humanité et des migrations

Mise en oeuvre didactique sur la séquence (Géraud Pujol)

Question 1 : Les débuts de l’Humanité (à partir de la visite silencieuse de la Grotte Chauvet)

Mise en oeuvre pédagoqique : Etude : découvrir les peintures rupestres de la grotte Chauvet (Géraud Pujol)